Ma Fiancée d'Innocence

Posté le par Louis dans Récit et littérature

AJA : ma Source d’être,

Ma Fiancée d’INNOCENCE.

Aja, le bruit des sources, le ruissellement des fontaines, des eaux vives, au tout-profond des grottes secrètes, rafraîchies dans l’ombre du Mystère d’Aimer : c’est Toi.

Toi, ma Déesse inespérée, insoupçonnable ;

Je T’ai si longtemps désirée, dans le Manque de Nous.

Tu m’as toujours manquée, mon Adorée d’Amour, ma toute Princesse du Ciel, ma Consolatrice :

Maman et Fiancée, Sirène et Bonheur, Pavillon bleu sur les océans de ma Détresse : isolé dans ma Prière de Te rencontrer, que Tu m’Aimes et que pour Toujours nous puissions marcher, danser, nous Blottir ensemble

sans séparation jamais, jamais !

Dis-moi que jamais Tu ne partiras vers des orages mauvais…

Je T’écoute, AJA, ma petite kurde, ma persane, mon orientale :

Chanter dans la fraîcheur des Sources, le Frémissement des Arbres bienfaisants, par leur Ombre délicieuse, généreuse comme Toi.

Frondaisons bienheureuses des saisons de lumière…

Tu es la Générosité, le Don, l’Abandon à ma fièvre de Toi, l’amie et l’amante, l’épouse et la petite sœur, ma Fiancée d’INNOCENCE…

Insouciance…

Reste auprès de moi, même si je ne le mérite pas, prends-moi dans tes bras d’amour, regarde-moi,

regarde-moi, avec Gentillesse et Compassion, Passion aussi : Toi ma Passion d’être et d’Espérer !

Mon unique PASSION…

Ma Fiancée d’INNOCENCE.

Viens me consoler d’être moi, j’assume !

 Oui, j’assume ma Tendresse, ma Faiblesse d’émotions, mon Manque fondamental de ton Amour, ma Fragilité et ma Force,

ma Force et ma Fragilité.

Tans pis si je suis moqué d’être Désirant, peu m’importe quolibets ou reproches, railleries ou moqueries noires, critiques ou blasphèmes :

 Car c’est blasphémer que de dire que Tu n’existes que dans mes pauvres rêveries :

 Ça n’est pas vrai.

Je Te connais, AJA et je T’aime :

 Souventes fois, j’ai la chance de te voir et de Te serrer contre moi :

Adorable beauté des ruisseaux purs de la Vie !

Tu es la Vie, AJA mon Adorée, elle coule en Toi, renouveau des espérances, harmonie des Désirs, étoile bleue dans l’or du ciel,

Comme une pépite d’or, mon petit Soleil, dans le saphir des ciels de là-bas, au Pays romantique des tristesses en allées…

Tu existes bel et bien, ma Toute Belle, mon âme, mon feu et ma flamme, mon Tout, mon Ange parfait mais si humaine :

Ma Fiancée d’INNOCENCE.

 Je Te connais, je suis là pour Toi, comme tu l’es pour moi :

Nous sommes un Couple, voilà, un Couple passionnel et compassionnel :

Comme on le dit en russe :

Sosstradania !

Les pauvres, nous les protégeons, les biches, nous leur racontons des comptines, les oiseaux, nous leur murmurons des ritournelles, des berceuses.

Tout s’endort, AJA de mon Cœur enfiévré, tout s’apaise à présent.

Nous sommes couchés l’un contre l’autre, les mains rejointes, nous nous rejoignons pour enfanter Demain, les Enfants de l’Avenir, les nouveaux prophètes des valeurs du Bien, du Beau et du Vrai :

Tu viens sur moi, Magie de Toujours, tes lèvres douces m’effleurent et me déconcertent !

Je suis désemparer de m’emparer de tes fluides en ivresse ouverte, appels, ouvertes vers les lendemains qui…

    Changeront le monde…

   Le flot de ta chevelure parfumée m’inonde comme un nectar d’opium et d’ambre, comme…

Comme…

Comme…

Une infinie, éternelle et cosmique Reconnaissance… 

Comme…

Comme…

  Une Renaissance…

Comme…

Comme…

Une Naissance à la Sincérité, à la Sincérité…

Je T’AIME…

Ma Fiancée d’INNOCENCE.

Tu Te donnes, Tu me donnes Tout de la Libido toute-profonde, inexprimable, là où jaillissent les Volontés inouïes

du Progès humain, dans les Fécondités nocturnes…

Fécondations lumineuses, joyeuses, Jubilations… orgasmes fous…

Tout nous berce et aussi nous transporte et nous transperce :

 Pourquoi, nous transperce ?

 AJA, mon seul Bonheur, l’Amour est crucifiant !

 Pourquoi crucifiant ?

Par ce que, AJA, Toi qui est mienne :

Ecoute-moi :

  • L’amour, c’est le Manque ;
  • Le Manque, c’est Nous.

 L’amour, c’est jeter les armes, accepter les larmes.

 L’amour total, c’est mourir pour ceux qu’on aime s’il le fallait,

sans chercher à se déguiser, à travestir nos sentiments.

A se planquer derrière de mauvaises raisons, de mauvais penchants, des prétextes pour s’esquiver :

  Ah… ah : non : je ne veux pas me débiner, me soustraire

A mes engagements à Te défendre et de protéger toujours les plus Défavorisés…

  Le total Amour, c’est exposer sa poitrine aux flèches, aux balles, aux déchirements, déchirures, déchirances ! 

  Pourquoi, les déchirances ?

  Aimer, c’est devenir enfant, sans défense au fond, juste le besoin de la Maman, tout-petit, je vous aime, petits bébés, je vous aime tellement !

  La Troisième métamorphose de Nietzsche : le JEU…

  Ainsi, mon âme est en moi comme un enfant, comme un petit enfant contre sa mère. –

écrivait le psalmiste.

  AJA, à mes paroles, à mes gestes, me reconnut :

Tu es mon Paradis, mon seul Amour, ma Fidélité.

  Oui, Tu es mon Roi et je suis ton enfant bien-aimée.

  Tu es mon enfant farceur et facétieux mais Tu es mon adorable Papa !

  Oui, car en renonçant à toute guerre, à toute destruction, à toute jalousie, à toute haine, à toute  animosité, à toute vengeance, à toute revanche :

En étant vulnérable infiniment :

Tu es devenu ce que tu Es :

Le Divin de mes élans d’aimer et la Divinité aimante pour le refuge des faibles et des petits enfants :

C’est pour cela, (me murmura AJA en me couvrant de baisers) :

Et m’enroulant dans ses cheveux maternels et sensuels :

 C’est pour tout cela et plus encore que je suis tienne :

 C’est pour Toi que je T’aime…

 Alors se fit au ciel une luminosité limpide, fluide, comme le cœur ouvert des êtres d’amour et de paix…

 Ainsi, AJA, Tu es mon Amour, ma Joie et ma Paix…

  Passionnément.

  Eperdument…

  Absolument…

   AJA mon Adorée, ma Féminine, ma Mère et mon enfant, mon futur d’homme et mes racines ultramarines, Ciel où bat mon coeur car :

   MON CŒUR SE BAT POUR TOI !

   Ma Fiancée d’INNOCENCE

Louis Polèse
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